Ao
contrário de muitos proprietários Alexandre sempre manteve com ele todos seus escravos válidos ou não. Embora
saibamos poucas coisas da vida desses homens
e mulheres do São Joaquim, pode-se pensar
que o destino deles era menos duro do que o tido em outras propriedades
"Pour mener à bien ses cultures Alexandre eut à affronter un problème qui était général dans le Brésil de l’époque : le manque de main d’œuvre. Notre fazendeiro se plaint à bien des reprises de ne pouvoir soigner, comme il conviendrait, ses plantations et entreprendre de nouvelles, faute de personnel. Il ne peut pas compter sur ses seuls esclaves : qui sont trop peu nombreux. A vrai dire, nous n’en connaissons pas exactement le nombre; larrière-petit-fils d’Alexandre nous a indiqué les noms de plusieurs d’entre eux dont il entendit parler durant son enfance par Guilhermina : Bernardino, qui mourut vers 1960 à Porciúncula et qui gardait un souvenir ému de son maitre, Chico, Sebastiâo Santana, Carapina, Ana, Isabel et Constança, auxquels nous pouvons ajouter trois noms cités à plusieurs reprises par Alexandre, Rita, Modesta et Romana. Il ne dut pas y en avoir beaucoup d’autres. Alexandre se refusa toujours à en acheter, ceux qu’il possédait lui venaient de sa femme qui les apporta en dot. Tous d’ailleurs ne travaillaient pas dans les champs. Constança, par exemple, qui apparaît très souvent dans la correspondance, est chargée de la cuisine. Alexandre plaisante souvent ce cordon bleu qui, malgré l’aide de ses cinq filles, ce lui offre qu’un menu très médiocre. Nous savons que Rita et Romana étaient chargées d"autres travaux domestiques et notamment de la couture et du lavage. Ceux qui accomplissaient les différentes tâches agricoles, binage, semailles, cueillette, qui ouvraient les chemins ou coupaient les bois, travaillaient à l’écart des travailleurs libres, mais Alexandre n’obtenait de ceux-là qu’un piètre rendement : mes esclaves sont peu nombreux et plusieurs ne me font presque rien (254). Le problème va d’ailleurs s’aggraver au cours des années. Les esclaves ne sont pas remplacés et les vieux et les malades représentent plus une charge improductive pour notre fazendeiro qu’une aide véritable. A la différence de bien des propriétaires, Alexandre a toujours gardé auprès de lui tous ses esclaves,qu’ils soient valides ou non. Bien que nous ne sachions que peu de choses de la vie menée par ces hommes et ces femmes à S. Joaquim, on peut penser que leur sort était moins dur que dans d’autres propriétés. En effet, si l’on excepte la fuite d’un esclave en 1873,aucum
Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au Carangola
-Françoise Massa-Recherche sur sa correspondance bresilienne
(1862-1901)-p.117
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