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sexta-feira, 29 de abril de 2016

GRANDE CÍRCULO DE AMIZADES DE BRETHEL.

VIZINHO  PADRE ANTÔNIO GONÇALVES NUNES;
SÃO EDME MONLEVADE;
RITA DE MONLEVADE;
FERNAND MONLEVADE;
JEANNE MONLEVADE PAIS LEME...




















Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au -Françoise Massa-Recherche sur sa
correspondance bresilienne (1862-1901)p.106.

quinta-feira, 28 de abril de 2016

quarta-feira, 27 de abril de 2016

ALEXANDRE UM EXÍMIO INTELECTUAL .

JORNAIS FRANCESES E BRASILEIROS,LIVROS DE FILOSOFIA,PESQUISAS DE MUITOS DOMÍNIOS,COMPOSIÇÃO DE POEMAS E CANÇÕES RESUME ALEXANDRE.


De leur côté,François Gouzil puis Marie et le 
capitaine Millot lui envoient des journaux français :
 le Monde, le Monde illustré,la Saison - pour sa femme
 et ses filles - l’impartial
 peut-être aussi et la Civiltà cattolica qu’on recevait à
 Kerampape et dont François Gouzil appréciait particulièrement
 les articles dont il envoyait certains à Marie, Alexandre réclamait
 aussi des feuilles locales dans lesquelles il voyait vivre sa Bretagne.
En 1884, par exemple, il suit avec intérêt l’histoire de   Pont-Abbé
que retrace le Finistère. un très bon journal selon lui. Sa curiosité,
son goût de connaître s’étend aux sujets les plus divers : les recherches
 archéologiques ou l'histoire des religions, la médecine ou l’agriculture.
La famille brésilienne de Bréthel conserve encore quelques articles
évoquant des problèmes médicaux : poison, morsures de serpents etc. . .
 Malheureusement le papier est jauni, les articles déchirés, incomplets,
sont presque illisibles et les références ont disparu, sauf pour l’un d’entre
eux tiré de 1 ’Ilustraçâo. Alexandre d’ailleurs, malgré les difficultés et
 l’éloignement, devait suivre les recherches médicales de son temps. Il
fait allusion à une thèse de médecine lue en 1885 (223). Les travaux sur
l’agriculture retiennent aussi son attention ; il se renseigne par exemple,
sur la construction des usines à sucre, sur les formicides nouvellement mis
 au point. Lui-même cherchera un moyen de venir à bout de ce fléau. En 1900,
il propose aux chercheurs avec un sourire ironique pour lui- même et ses idées
de dément (224) , d’inoculer aux fourmis une maladie animale comme la peste
 des poules qui, en se propageant dans les fourmilières, détruirait leurs habitants.
Nous savons aussi qu’Alexandre lisait des œuvres brésiliennes. Dans les premières
 années de son arrivée au Brésil il a joint à ses lettres des pages tirées de la littérature
 de ce pays, soit dans le texte original, soit en traduction. Ainsi la Cançâo do Exilio de
Gonçalves Dias retraversa l’Atlantique et vint chanter jusqu’à Douarnenez la douleur de
 l’éloignement ; ainsi le nom de Tamandaré, le Noé indien, résonna dans les landes
de Bretagne. Alexandre Bréthel évoque aussi des auteurs français de son temps. Au
 moment de la mort de Victor Hugo il émaillé sa correspondance de poèmes de CE
 maître du verbe, qui l’a marqué comme il a marqué ses contemporains tant français
que brésiliens. Comme les lecteurs de son siècle, il appréciait Georges Ohnet, le
romancier en vogue à l’époque. Il s’intéresse aussi à la philosophie positiviste et à
Auguste Comte. Il aborde cependant cet ouvrage avec quelques difficultés. Est-ce le
hasard, est-ce une influence du Brésil sur notre Français ? On peut remarquer que,
dans des domaines très différents, Alexandre Bréthel suit les sympathies, les choix,
tant littéraires que philosophiques, du public brésilien (225). Notre autodidacte,
curieux de tout, passait ses commandes de livres à Rio . Malheureusement nous
devons nous contenter de ces éléments hétérogènes pour connaître ses goûts car
sa bibliothèque a été éparpillée.


Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au -Françoise Massa-Recherche sur sa
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.104.











quinta-feira, 21 de abril de 2016

A EDUCAÇÃO DAS FILHAS DE BRETHEL.




 BRETHEL BUSCA  INCENTIVÁ-LAS COM A
LEITURA DE JORNAIS E REVISTAS.


Guieta et Joana y ont  sans doute perdu.
Il se préoccupe cependant de leur trouver
quelques lectures et les aide à comprendre
 les journaux de mode et les revues qu’elles
reçoivent et dont il essaie de leur faire tirer
le meilleur parti. Mais c’est insuffisant. En 1880
 elles ont alors  douze et quatorze ans - elles savent
 à peine lire et écrire (221). C’est avec amertume
qu’ Alexandre constate le retard pris par ses filles
sur sa nièce de France qui cette mème anée et avec
seulement deux ans de plus, est déjà institutrice de
deuxième  classe.Alexandre s’attriste de cette
différence, mais sa fortune ne lui permet pas
d’envoyer  ses filles  faire leur éducation en France
 comme il le souhaiterait, ni de les confier à un
des collèges réputés de la capitale ou même de
 Campos qui, à l’époque, est une ville active et
 brillante. Guilhermina d’ailleurs refuse de se
séparer de ses filles. Un autre projet, celui de
faire venir une institutrice, n’aura pas de suite.
 Les deux enfants ont cependant  passé plusiers
 années à l’école du bourg, mais de façon
discontinue puisqu’elles ne la fréquentaient
que lorsqu’elles allaient passer quelque temps
 chez leur grand-mère. On sait d’ailleurs que
les habitudes brésiliennes dans le domaine
de l’enseignement étaient peu rigoureuses
et plus encore pour les filles. Guilhermina
comme Joana ne devaient pas recevoir de
leur  entourage brésilien une grande incitation
 ni beaucoup d’encouragement autravail  
intellectuel .


Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au 
Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa 
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.103.


terça-feira, 19 de abril de 2016

ALEXANDRE SE MANTÉM INFORMADO SOBRE O BRASIL E O MUNDO.

ALEXANDRE LÊ,ESTUDA,ESCREVE E 
TRABALHA.
PREOCUPA-SE QUE SUAS FILHAS TAMBÉM
 CULTIVEM ESSE HÁBITO.

Alexandre est le plus souvent dans sa chambre où il travaille,
 lit, étudie et fait de la correspondance. Ses lectures sont très
 variées. Il y a d’abord les journaux. On peut supposer 
 qu’Alexandre est abonné à l’un ou l’autre de ceux qui se 
publient dans sa région à partir du dernier quart du XIXe siècle :
O I.agense, O Jardineiro, la Gazeta de Itaperuna  ou bien 
O Itaperunense (222). Il est certain, d’autre part, qu’il reçoit
 aussi des journaux  de Rio.Quelques réflexions dans sa 
correspondance et des articles découpés nous permettent de 
 penser  que le Jornai do comércio parvenait jusqu’à 
Sâo Joaquim. On sait la perennité de ce  quotidien fluminense
 au cours du siècle passé. Reflet de la capitale et du Brésil tout 
entier ,il avait le plus fort tirage du pays. Bréthel se tient ainsi
au courant de la politique internationale et de l’actualité 
brésilienne. Il peut connaître aussi les arrivées ou les départs
 des passagers des paquebots venus d’Europe ou s’y dirigeant. 
Il voit quand Émile Noyés ou Fernand de Monlevade ont débarqué
 à Rio, il suit les déplacements de Saint-Edme .Mais surtout il sait
 que ses lettres sont parties et que d’autres lui parviendront . 
De leur côté, François Gouzil puis Marie et le capitaine Millot 
lui envoient des
Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au 
Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa 
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.103.


segunda-feira, 18 de abril de 2016

A VIDA NA FAZENDA.

ESPOSA DE ALEXANDRE E FILHAS.
ELA,UMA MULHER ALÉM DO TEMPO.



















Guilhermina est active, courageuse, décidée. 
Elle n’a que dix-neuf ans quand apparaît la 
maladie d’Alexandre ; mère de deux jeunes 
 enfants, elle doit assumer de lourdes responsabilités.         Contrairement à ce qui se passe souvent dans les grandes
fazendas où un personnel nombreux décharge de 
tout travail la maitresse de maison qui reste 
indolemment couchée dans un hamac ou s’occupe
 à des riens avec ses mucamas (220), Guilhermina
 participe aux tâches quotidiennes. Elle lave le menu
 linge, coud à la machine Ad’autrès moments on 
peut l’imaginer s’affairant pour recevoir les ouvriers
 qui viennent aider à la cueillette du café. Elle doit 
alors veiller au logement et à la nourriture d’une 
cinquentaine de personnes. L’épouse d’Alexandre 
se rend au village pour acheter les fournitures 
nécessaires à cet afflux de personnel. Il ne semble
 pas d’ailleurs que les femmes de São Joaquim aient
 été confinées dans la fazenda. Ce n’est pas la 
 réclusion à l’orientale dont le Brésil du XIXe siècle
 offre de nombreux exemples. Guilhermina se rend
 assez souvent à S. Antonio do Carangola pour rendre
 visite à sa mère ou faire des emplettes Elle participe
 à la vie sociale bien que son mari ne puisse pas 
l’accom pagner (mariages.baptemes, processions,
 inaugurations d’édifices . . .).
Nous pouvons supposer que Guieta et Joana euren
 une enfance très proche de   celle des enfants élevés
 dans une fazenda. Elles jouent aussi bien avec les 
filles de la cuisinière que les fils de l’administrateur ;
 elles montent à cheval dès leur plus jeune âge.De 
menus faits de leur existence rappellent des détails
 retenus par Lins do Rego ou Graciliano Ramos et 
bien d’autres qui ont comté l’enfance dans l’intérieur
 du Brésil ; Elles aussi, ont leur mouton pour jouer ; 
elles aiment à croquer tous ces fruits au nom musical
 qu’elles trouvent dans le verger paternel ; elles 
participent aux processions et habillées en anges 
jettent des pétales de fleurs sur le passage du 
 Saint-Sacrement. Elles aident aussi parfois aux 
 travaux domestiques aux côtés de leur mère ; 
plus tard, elles aideront leur père


Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au 
Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa 

correspondance bresilienne (1862-1901)-p.102.

quinta-feira, 14 de abril de 2016

ALEXANDRE SE RESSENTE COM SUA PÁTRIA DE ADOÇÃO.






















Ele adora o Brasil, esta terra abençoada com
 seu céu tão bonito, sua terra tão generosa
 mas infelizmente, onde os justos são raros.




C’est dans ces moments difficiles que s’exacerbe
son sentiment nationaliste. Il recherche alors  le
réconfort de présences amies, des Brésiliens
assurément, mais aussi des rares  Français installés
dans la région dont certains, d’ailleurs, connurent 
une fin tragique comme ce Français venu avec 
Saint Edme et qui fut assassiné en 1878 et comme
 Alexandre Marechal administrateur de Fernand 
de Monlevade, bâtonné jusqu’à la mort par des 
esclaves.Alexandre oscillera toute sa vie entre
deux sentiments contradictoires. Il aime le Brésil,
cette terre bénie avec son ciel si beau, sa terre si 
généreuse mais hélas,selon lui les justes y sont rares.

Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au 
Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa 
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.99

terça-feira, 12 de abril de 2016

SÃO JOAQUIM - FAZENDA, NO CARANGOLA, COM CONFORTO EXPRESSIVO.






BRETHEL,FAMÍLIA E EQUIPE.

Ainsi plusiers salles  sont plafonnées ce qui n’est 
 généralement pas le cas dans les fazendas plus
 modestes ;certaines pièces même sont tapissées,
 les chambres notamment, au lieu de montrer des
 cloisons nues ou chaulées. Il est très difficile 
toutefois d’avoir une idée précise de la maison 
d’habitation à travers ce qu’en dit Alexandre 
puisque les croquis et les photos qu’il avait 
envoyés sont perdus. D’après ce que nous
 ont expliqué ses arrière-petits-enfants elle
 suivait le plan habituel de ce type de 
demeure : au rez-de-chaussée se trouvaient 
les e différentes pièces servant de cellier
 ou de chambre au personnel domestique.
LES descendants  d’Alexandre se rappellent
 encore les deux pièces fermées à clef - les
 seules la caves’alignaient tonneaux et 
bouteilles, d’origine portugaise et française
 (Alexandre évoque toujours avec émotion
 vins, alcools et liqueurs) et la réserve à 
pharmacie où fioles et bocaux étaient 
soigneusement mis à l'abri. A l’étage se 
trouvaient les pieces d’habitation une grande
 salle  à manger, la cuisine et ses dépendances,
enfin un salon  spacieux éclairé par dix 
fenêtres en façade. Ce dernier détail, fourni
 par les descendants d’Alexandre, donne
 une idée de l’importance du bâtiment. Dans
 la selle à manger une énorme table, construite
 pour le mariage d’Alexandre et de Guilhermina,
 pouvais accueillir  jusqu’à 28 personnes. Le 
mobilier est un autre signe d’aisance. Alexandre,
 en bon européen, se plait à le souligner : il n’y a 
ni natte de bambou ni hamac. A la maison nous 
avons  plus de luxe, nous avons des lits, des 
 tabourets, des tables et j'ai même quelque 
chose qui ressemble avec beaucoup de bonne
 volonté à un bureau (215). Plus tard 
 Alexandre  en bon fazendeiro, fera venir de
 la ville son piano, où Guieta et Joana joueront
 les airs à la mode. On sait que le mobilier 
était rare dans les fazendas les dessins de l’époque
 et les récits des voyageurs montrent des intérieurs
 peu ornés, seuls les grands propriétaires se 
meublaient à l’européenne.

Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa correspondance bresilienne (1862-1901)-p.95.

UM TEMPO PARECIDO HÁ 139-1877













AS TEMPESTADES, NO CARANGOLA.
INVERNO QUASE DESCONHECIDO.

Cependant il n'y a pas chez tous les habitants de S. Joaquim 
le même goût esthétique pour l’orage et Bréthel le remarque
avec malice : un orage épouvantable se déchaine sur notre 
vallée. Les gens de la maison prient. Si l’orage continu, tout
 mon monde va se réfugier dans ma chambre, alors je lui ferai
 un cours humoristique sur l’électricité. Boum, boum, oum, 
oum, cela va bien. Un éclair formidable, un coup de foudre 
aussitôt, le tonnerre tombe, il grêle, on prie toujour; mais les 
voix tremblotent (210). La tempête n’a d’ailleurs pas toujours
 été inoffensive. En 1877, par exemple, le vent enlève une 
partie de la toiture (211).Les trop fortes chaleurs peuvent 
causer des catastrophes et le fazendeiro s’en. inquiète à
 l’avance. Il craint le soleil de décembre et de janvier à 
l’époque de la formation des épis'(212), car si la température
 est trop élevée il y aura plus de paille que de grain. En 1877,
 la récolte souffrit d’un excès d’eau suivi d’une longue sécheresse.
Nous mangerorons cette année une des sept vaches maigres de 
l’Egypte, très peu de mais, très peu de café, pas d’haricots, pas
 de riz (213).Malgré ces violences, Alexandre s’accomode assez
 bien de ce climat où l’hiver est pour ainsi dire inconnu. Il ne se
 plaindra qu’à deux reprises des températures plus basses d’un 
mois d’avril et d’un mois de juin qui l’obligeront à installer pour
 quelque temps un braseiro dans a chambre (214). Il en profite 
pour se moquer de ce rudimentaire moyen de chauffage tout à 
fait propre à l’asphyxier, mais dont il ne peut se passer car le 
froid avive ses douleurs. C’est dans ce semi-paradis que la 
famille Bréthel va vivre réunie durant: plus d’un quart de siècle.

Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa correspondance bresilienne (1862-1901)


terça-feira, 5 de abril de 2016

A CORRESPONDÊNCIA DE BRETHEL



                        


Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur Français Au Carangola- Françoise Massa-
(Recherche sur sa correspondance bresilienne-1862-1901)-Universite de Haute Bretagne Rennes II-Institut Armoricain de Recherches Economiques et Humaines.