A influência de Bréthel,em Dario,se fazia sentir apesar de não terem quase convivido.Só com os reflexos de um bisavô tão especial.
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sábado, 30 de abril de 2016
sexta-feira, 29 de abril de 2016
quinta-feira, 28 de abril de 2016
quarta-feira, 27 de abril de 2016
ALEXANDRE UM EXÍMIO INTELECTUAL .
JORNAIS FRANCESES E BRASILEIROS,LIVROS DE FILOSOFIA,PESQUISAS DE MUITOS DOMÍNIOS,COMPOSIÇÃO DE POEMAS E CANÇÕES RESUME ALEXANDRE.


De leur côté,François Gouzil puis Marie et le
capitaine Millot lui envoient des journaux français :
le
Monde, le Monde illustré,la Saison - pour sa
femme
et ses filles - l’impartial
peut-être aussi et la Civiltà
cattolica qu’on recevait à
Kerampape et dont François Gouzil appréciait
particulièrement
les articles dont il envoyait certains à
Marie, Alexandre réclamait
aussi des feuilles locales dans lesquelles il
voyait vivre sa Bretagne.
En 1884, par exemple, il suit
avec intérêt l’histoire de Pont-Abbé
que retrace le Finistère. un
très bon journal selon lui. Sa curiosité,
son goût de connaître s’étend aux
sujets les plus divers : les recherches
archéologiques ou l'histoire des religions, la
médecine ou l’agriculture.
La famille brésilienne de Bréthel
conserve encore quelques articles
évoquant des problèmes médicaux :
poison, morsures de serpents etc. . .
Malheureusement le papier est jauni, les
articles déchirés, incomplets,
sont presque illisibles et les
références ont disparu, sauf pour l’un d’entre
eux tiré de 1 ’Ilustraçâo. Alexandre
d’ailleurs, malgré les difficultés et
l’éloignement, devait suivre les recherches
médicales de son temps. Il
fait allusion à une thèse de
médecine lue en 1885 (223). Les travaux sur
l’agriculture retiennent aussi
son attention ; il se renseigne par exemple,
sur la construction des usines à
sucre, sur les formicides nouvellement mis
au point. Lui-même cherchera un moyen de venir
à bout de ce fléau. En 1900,
il propose aux chercheurs avec un
sourire ironique pour lui- même et ses idées
de dément (224) ,
d’inoculer aux fourmis une maladie animale comme la peste
des poules qui, en se propageant dans les
fourmilières, détruirait leurs habitants.
Nous savons aussi qu’Alexandre
lisait des œuvres brésiliennes. Dans les premières
années de son arrivée au Brésil il a joint à
ses lettres des pages tirées de la littérature
de ce pays, soit dans le texte original, soit
en traduction. Ainsi la Cançâo do Exilio de
Gonçalves Dias retraversa
l’Atlantique et vint chanter jusqu’à Douarnenez la douleur de
l’éloignement ; ainsi le nom de Tamandaré, le
Noé indien, résonna dans les landes
de Bretagne. Alexandre Bréthel
évoque aussi des auteurs français de son temps. Au
moment de la mort de Victor Hugo il émaillé sa
correspondance de poèmes de CE
maître du verbe, qui l’a marqué comme il a
marqué ses contemporains tant français
que brésiliens. Comme les
lecteurs de son siècle, il appréciait Georges Ohnet, le
romancier en vogue à l’époque. Il
s’intéresse aussi à la philosophie positiviste et à
Auguste Comte. Il aborde
cependant cet ouvrage avec quelques difficultés. Est-ce le
hasard, est-ce une influence du
Brésil sur notre Français ? On peut remarquer que,
dans des domaines très
différents, Alexandre Bréthel suit les sympathies, les choix,
tant littéraires que
philosophiques, du public brésilien (225). Notre autodidacte,
curieux de tout, passait ses
commandes de livres à Rio . Malheureusement nous
devons nous contenter de ces
éléments hétérogènes pour connaître ses goûts car
sa bibliothèque a été éparpillée.
Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au -Françoise
Massa-Recherche sur sa
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.104.
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.104.


sexta-feira, 22 de abril de 2016
quinta-feira, 21 de abril de 2016
A EDUCAÇÃO DAS FILHAS DE BRETHEL.
BRETHEL BUSCA INCENTIVÁ-LAS COM A
LEITURA DE JORNAIS E REVISTAS.
Guieta et
Joana y ont sans doute perdu.
Il se
préoccupe cependant de leur trouver
quelques
lectures et les aide à comprendre
les journaux de mode et les revues qu’elles
reçoivent et
dont il essaie de leur faire tirer
le meilleur
parti. Mais c’est insuffisant. En 1880
elles ont alors douze et quatorze
ans - elles savent
à peine lire et écrire (221). C’est avec
amertume
qu’ Alexandre
constate le retard pris par ses filles
sur sa nièce
de France qui cette mème anée et avec
seulement
deux ans de plus, est déjà institutrice de
deuxième classe.Alexandre
s’attriste de cette
différence,
mais sa fortune ne lui permet pas
d’envoyer ses
filles faire leur éducation en France
comme il le souhaiterait, ni de les confier à
un
des collèges
réputés de la capitale ou même de
Campos qui, à l’époque, est une ville active
et
brillante. Guilhermina d’ailleurs refuse de se
séparer de
ses filles. Un autre projet, celui de
faire venir
une institutrice, n’aura pas de suite.
Les deux enfants ont cependant passé
plusiers
années
à l’école du bourg, mais de façon
discontinue
puisqu’elles ne la fréquentaient
que
lorsqu’elles allaient passer quelque temps
chez leur grand-mère. On sait d’ailleurs que
les habitudes
brésiliennes dans le domaine
de
l’enseignement étaient peu rigoureuses
et plus
encore pour les filles. Guilhermina
comme Joana
ne devaient pas recevoir de
leur entourage
brésilien une grande incitation
ni beaucoup d’encouragement autravail
intellectuel
.
Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au
Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.103.
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.103.
terça-feira, 19 de abril de 2016
ALEXANDRE SE MANTÉM INFORMADO SOBRE O BRASIL E O MUNDO.
|
ALEXANDRE
LÊ,ESTUDA,ESCREVE E
TRABALHA.
PREOCUPA-SE
QUE SUAS FILHAS TAMBÉM
CULTIVEM ESSE HÁBITO.
Alexandre est le plus
souvent dans sa chambre où il travaille,
lit,
étudie et fait de la correspondance. Ses lectures sont très
variées. Il y a d’abord les journaux. On peut
supposer
qu’Alexandre est abonné à l’un ou l’autre de ceux qui
se
publient dans sa région à partir du dernier quart du XIXe siècle
:
O I.agense, O Jardineiro, la Gazeta de Itaperuna ou
bien
O Itaperunense (222). Il est certain, d’autre part, qu’il
reçoit
aussi des journaux de Rio.Quelques réflexions
dans sa
correspondance et des articles découpés nous permettent
de
penser que le Jornai do comércio parvenait
jusqu’à
Sâo Joaquim. On sait la perennité de ce quotidien
fluminense
au cours du siècle passé. Reflet de la capitale et du
Brésil tout
entier ,il avait le plus fort tirage du pays. Bréthel se
tient ainsi
au courant de la politique internationale et de
l’actualité
brésilienne. Il peut connaître aussi les arrivées ou les
départs
des passagers des paquebots venus d’Europe ou s’y
dirigeant.
Il voit quand Émile Noyés ou Fernand de Monlevade
ont débarqué
à Rio, il suit les déplacements de Saint-Edme .Mais surtout
il sait
que ses lettres sont parties et que d’autres lui
parviendront .
De leur côté, François Gouzil puis Marie et le capitaine
Millot
lui envoient des
Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au
Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.103. |
segunda-feira, 18 de abril de 2016
A VIDA NA FAZENDA.
ESPOSA DE ALEXANDRE E FILHAS.
ELA,UMA MULHER ALÉM DO TEMPO. Guilhermina est active, courageuse, décidée. Elle n’a que dix-neuf ans quand apparaît la maladie d’Alexandre ; mère de deux jeunes enfants, elle doit assumer de lourdes responsabilités. Contrairement à ce qui se passe souvent dans les grandes fazendas où un personnel nombreux décharge de tout travail la maitresse de maison qui reste indolemment couchée dans un hamac ou s’occupe à des riens avec ses mucamas (220), Guilhermina participe aux tâches quotidiennes. Elle lave le menu linge, coud à la machine Ad’autrès moments on peut l’imaginer s’affairant pour recevoir les ouvriers qui viennent aider à la cueillette du café. Elle doit alors veiller au logement et à la nourriture d’une cinquentaine de personnes. L’épouse d’Alexandre se rend au village pour acheter les fournitures nécessaires à cet afflux de personnel. Il ne semble pas d’ailleurs que les femmes de São Joaquim aient été confinées dans la fazenda. Ce n’est pas la réclusion à l’orientale dont le Brésil du XIXe siècle offre de nombreux exemples. Guilhermina se rend assez souvent à S. Antonio do Carangola pour rendre visite à sa mère ou faire des emplettes Elle participe à la vie sociale bien que son mari ne puisse pas l’accom pagner (mariages.baptemes, processions, inaugurations d’édifices . . .).
Nous
pouvons supposer que Guieta et Joana euren
une enfance très proche de celle des enfants élevés dans une fazenda. Elles jouent aussi bien avec les filles de la cuisinière que les fils de l’administrateur ; elles montent à cheval dès leur plus jeune âge.De menus faits de leur existence rappellent des détails retenus par Lins do Rego ou Graciliano Ramos et bien d’autres qui ont comté l’enfance dans l’intérieur du Brésil ; Elles aussi, ont leur mouton pour jouer ; elles aiment à croquer tous ces fruits au nom musical qu’elles trouvent dans le verger paternel ; elles participent aux processions et habillées en anges jettent des pétales de fleurs sur le passage du Saint-Sacrement. Elles aident aussi parfois aux travaux domestiques aux côtés de leur mère ; plus tard, elles aideront leur père
Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au
Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.102.
|
quinta-feira, 14 de abril de 2016
ALEXANDRE SE RESSENTE COM SUA PÁTRIA DE ADOÇÃO.
seu céu tão bonito, sua terra tão generosa
mas infelizmente, onde
os justos são raros.
C’est dans ces moments difficiles que s’exacerbe son sentiment nationaliste. Il recherche alors le réconfort de présences amies, des Brésiliens assurément, mais aussi des rares Français installés dans la région dont certains, d’ailleurs, connurent une fin tragique comme ce Français venu avec Saint Edme et qui fut assassiné en 1878 et comme Alexandre Marechal administrateur de Fernand de Monlevade, bâtonné jusqu’à la mort par des esclaves.Alexandre oscillera toute sa vie entre deux sentiments contradictoires. Il aime le Brésil, cette terre bénie avec son ciel si beau, sa terre si généreuse mais hélas,selon lui les justes y sont rares. Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa correspondance bresilienne (1862-1901)-p.99 |
terça-feira, 12 de abril de 2016
SÃO JOAQUIM - FAZENDA, NO CARANGOLA, COM CONFORTO EXPRESSIVO.
généralement pas le cas dans les fazendas plus
modestes ;certaines
pièces même sont tapissées,
les chambres notamment, au lieu de montrer des
cloisons nues ou chaulées. Il est très difficile
toutefois d’avoir une idée
précise de la maison
d’habitation à travers ce qu’en dit Alexandre
puisque
les croquis et les photos qu’il avait
envoyés sont perdus. D’après ce que
nous
ont expliqué ses arrière-petits-enfants elle
suivait le plan habituel de
ce type de
demeure : au rez-de-chaussée se trouvaient
les e différentes
pièces servant de cellier
ou de chambre au personnel domestique.
LES
descendants d’Alexandre se rappellent
encore les deux pièces fermées à clef - les
seules la cave où s’alignaient
tonneaux et
bouteilles, d’origine portugaise et française
(Alexandre évoque toujours
avec émotion
vins, alcools et liqueurs) et la réserve à
pharmacie où fioles
et bocaux étaient
soigneusement mis à l'abri. A l’étage se
trouvaient les pieces
d’habitation une grande
salle à
manger, la cuisine et ses dépendances,
enfin un salon spacieux éclairé par dix
fenêtres en façade.
Ce dernier détail, fourni
par les descendants d’Alexandre, donne
une idée de
l’importance du bâtiment. Dans
la selle à manger une énorme table, construite
pour le mariage d’Alexandre et de Guilhermina,
pouvais accueillir jusqu’à 28 personnes. Le
mobilier est un
autre signe d’aisance. Alexandre,
en bon européen, se plait à le souligner :
il n’y a
ni natte de bambou ni hamac. A
la maison nous
avons plus de luxe, nous avons des lits, des
tabourets, des tables et j'ai même quelque
chose qui ressemble avec beaucoup
de bonne
volonté à un bureau
(215). Plus tard
Alexandre en bon fazendeiro, fera venir de
la ville
son piano, où Guieta et Joana joueront
les airs à la mode. On
sait que le mobilier
était rare dans les fazendas les dessins de l’époque
et les récits des voyageurs montrent des intérieurs
peu ornés, seuls les
grands propriétaires se
meublaient à l’européenne.
Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa correspondance bresilienne (1862-1901)-p.95.
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UM TEMPO PARECIDO HÁ 139-1877
AS TEMPESTADES, NO CARANGOLA.
INVERNO QUASE DESCONHECIDO.
Cependant il n'y a pas chez tous les habitants de S. Joaquim
le même goût
esthétique pour l’orage et Bréthel le remarque
avec malice : un orage
épouvantable se déchaine sur notre
vallée. Les gens de la maison prient.
Si l’orage continu, tout
mon monde va se réfugier dans ma chambre, alors je
lui ferai
un cours humoristique sur l’électricité. Boum, boum, oum,
oum, cela
va bien. Un éclair formidable, un coup de foudre
aussitôt, le tonnerre
tombe, il grêle, on prie toujour; mais les
voix tremblotent (210). La tempête
n’a d’ailleurs pas toujours
été inoffensive. En 1877, par exemple, le vent
enlève une
partie de la toiture (211).Les trop
fortes chaleurs peuvent
causer des catastrophes et le fazendeiro s’en.
inquiète à
l’avance. Il craint le soleil
de décembre et de janvier à
l’époque de la formation des épis'(212), car si
la température
est trop élevée il y aura plus de paille que de grain. En
1877,
la récolte souffrit d’un excès d’eau suivi d’une longue sécheresse.
Nous mangerorons cette année une des
sept vaches maigres de
l’Egypte, très peu de mais, très peu de café, pas
d’haricots, pas
de riz (213).Malgré ces
violences, Alexandre s’accomode assez
bien de ce climat où l’hiver est pour
ainsi dire inconnu. Il ne se
plaindra qu’à deux reprises des températures
plus basses d’un
mois d’avril et d’un mois de juin qui l’obligeront à
installer pour
quelque temps un braseiro
dans a chambre (214). Il en profite
pour se moquer de ce rudimentaire moyen
de chauffage tout à
fait propre à l’asphyxier, mais dont il ne peut se passer
car le
froid avive ses douleurs. C’est dans ce semi-paradis que la
famille
Bréthel va vivre réunie durant: plus d’un quart de siècle.
Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa correspondance bresilienne (1862-1901)
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terça-feira, 5 de abril de 2016
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