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quarta-feira, 27 de abril de 2016

ALEXANDRE UM EXÍMIO INTELECTUAL .

JORNAIS FRANCESES E BRASILEIROS,LIVROS DE FILOSOFIA,PESQUISAS DE MUITOS DOMÍNIOS,COMPOSIÇÃO DE POEMAS E CANÇÕES RESUME ALEXANDRE.


De leur côté,François Gouzil puis Marie et le 
capitaine Millot lui envoient des journaux français :
 le Monde, le Monde illustré,la Saison - pour sa femme
 et ses filles - l’impartial
 peut-être aussi et la Civiltà cattolica qu’on recevait à
 Kerampape et dont François Gouzil appréciait particulièrement
 les articles dont il envoyait certains à Marie, Alexandre réclamait
 aussi des feuilles locales dans lesquelles il voyait vivre sa Bretagne.
En 1884, par exemple, il suit avec intérêt l’histoire de   Pont-Abbé
que retrace le Finistère. un très bon journal selon lui. Sa curiosité,
son goût de connaître s’étend aux sujets les plus divers : les recherches
 archéologiques ou l'histoire des religions, la médecine ou l’agriculture.
La famille brésilienne de Bréthel conserve encore quelques articles
évoquant des problèmes médicaux : poison, morsures de serpents etc. . .
 Malheureusement le papier est jauni, les articles déchirés, incomplets,
sont presque illisibles et les références ont disparu, sauf pour l’un d’entre
eux tiré de 1 ’Ilustraçâo. Alexandre d’ailleurs, malgré les difficultés et
 l’éloignement, devait suivre les recherches médicales de son temps. Il
fait allusion à une thèse de médecine lue en 1885 (223). Les travaux sur
l’agriculture retiennent aussi son attention ; il se renseigne par exemple,
sur la construction des usines à sucre, sur les formicides nouvellement mis
 au point. Lui-même cherchera un moyen de venir à bout de ce fléau. En 1900,
il propose aux chercheurs avec un sourire ironique pour lui- même et ses idées
de dément (224) , d’inoculer aux fourmis une maladie animale comme la peste
 des poules qui, en se propageant dans les fourmilières, détruirait leurs habitants.
Nous savons aussi qu’Alexandre lisait des œuvres brésiliennes. Dans les premières
 années de son arrivée au Brésil il a joint à ses lettres des pages tirées de la littérature
 de ce pays, soit dans le texte original, soit en traduction. Ainsi la Cançâo do Exilio de
Gonçalves Dias retraversa l’Atlantique et vint chanter jusqu’à Douarnenez la douleur de
 l’éloignement ; ainsi le nom de Tamandaré, le Noé indien, résonna dans les landes
de Bretagne. Alexandre Bréthel évoque aussi des auteurs français de son temps. Au
 moment de la mort de Victor Hugo il émaillé sa correspondance de poèmes de CE
 maître du verbe, qui l’a marqué comme il a marqué ses contemporains tant français
que brésiliens. Comme les lecteurs de son siècle, il appréciait Georges Ohnet, le
romancier en vogue à l’époque. Il s’intéresse aussi à la philosophie positiviste et à
Auguste Comte. Il aborde cependant cet ouvrage avec quelques difficultés. Est-ce le
hasard, est-ce une influence du Brésil sur notre Français ? On peut remarquer que,
dans des domaines très différents, Alexandre Bréthel suit les sympathies, les choix,
tant littéraires que philosophiques, du public brésilien (225). Notre autodidacte,
curieux de tout, passait ses commandes de livres à Rio . Malheureusement nous
devons nous contenter de ces éléments hétérogènes pour connaître ses goûts car
sa bibliothèque a été éparpillée.


Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au -Françoise Massa-Recherche sur sa
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.104.











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