JORNAIS FRANCESES E BRASILEIROS,LIVROS DE FILOSOFIA,PESQUISAS DE MUITOS DOMÍNIOS,COMPOSIÇÃO DE POEMAS E CANÇÕES RESUME ALEXANDRE.
De leur côté,François Gouzil puis Marie et le
capitaine Millot lui envoient des journaux français :
le
Monde, le Monde illustré,la Saison - pour sa
femme
et ses filles - l’impartial
peut-être aussi et la Civiltà
cattolica qu’on recevait à
Kerampape et dont François Gouzil appréciait
particulièrement
les articles dont il envoyait certains à
Marie, Alexandre réclamait
aussi des feuilles locales dans lesquelles il
voyait vivre sa Bretagne.
En 1884, par exemple, il suit
avec intérêt l’histoire de Pont-Abbé
que retrace le Finistère. un
très bon journal selon lui. Sa curiosité,
son goût de connaître s’étend aux
sujets les plus divers : les recherches
archéologiques ou l'histoire des religions, la
médecine ou l’agriculture.
La famille brésilienne de Bréthel
conserve encore quelques articles
évoquant des problèmes médicaux :
poison, morsures de serpents etc. . .
Malheureusement le papier est jauni, les
articles déchirés, incomplets,
sont presque illisibles et les
références ont disparu, sauf pour l’un d’entre
eux tiré de 1 ’Ilustraçâo. Alexandre
d’ailleurs, malgré les difficultés et
l’éloignement, devait suivre les recherches
médicales de son temps. Il
fait allusion à une thèse de
médecine lue en 1885 (223). Les travaux sur
l’agriculture retiennent aussi
son attention ; il se renseigne par exemple,
sur la construction des usines à
sucre, sur les formicides nouvellement mis
au point. Lui-même cherchera un moyen de venir
à bout de ce fléau. En 1900,
il propose aux chercheurs avec un
sourire ironique pour lui- même et ses idées
de dément (224) ,
d’inoculer aux fourmis une maladie animale comme la peste
des poules qui, en se propageant dans les
fourmilières, détruirait leurs habitants.
Nous savons aussi qu’Alexandre
lisait des œuvres brésiliennes. Dans les premières
années de son arrivée au Brésil il a joint à
ses lettres des pages tirées de la littérature
de ce pays, soit dans le texte original, soit
en traduction. Ainsi la Cançâo do Exilio de
Gonçalves Dias retraversa
l’Atlantique et vint chanter jusqu’à Douarnenez la douleur de
l’éloignement ; ainsi le nom de Tamandaré, le
Noé indien, résonna dans les landes
de Bretagne. Alexandre Bréthel
évoque aussi des auteurs français de son temps. Au
moment de la mort de Victor Hugo il émaillé sa
correspondance de poèmes de CE
maître du verbe, qui l’a marqué comme il a
marqué ses contemporains tant français
que brésiliens. Comme les
lecteurs de son siècle, il appréciait Georges Ohnet, le
romancier en vogue à l’époque. Il
s’intéresse aussi à la philosophie positiviste et à
Auguste Comte. Il aborde
cependant cet ouvrage avec quelques difficultés. Est-ce le
hasard, est-ce une influence du
Brésil sur notre Français ? On peut remarquer que,
dans des domaines très
différents, Alexandre Bréthel suit les sympathies, les choix,
tant littéraires que
philosophiques, du public brésilien (225). Notre autodidacte,
curieux de tout, passait ses
commandes de livres à Rio . Malheureusement nous
devons nous contenter de ces
éléments hétérogènes pour connaître ses goûts car
sa bibliothèque a été éparpillée.
Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au -Françoise
Massa-Recherche sur sa
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.104.
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.104.
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