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quinta-feira, 21 de abril de 2016

A EDUCAÇÃO DAS FILHAS DE BRETHEL.




 BRETHEL BUSCA  INCENTIVÁ-LAS COM A
LEITURA DE JORNAIS E REVISTAS.


Guieta et Joana y ont  sans doute perdu.
Il se préoccupe cependant de leur trouver
quelques lectures et les aide à comprendre
 les journaux de mode et les revues qu’elles
reçoivent et dont il essaie de leur faire tirer
le meilleur parti. Mais c’est insuffisant. En 1880
 elles ont alors  douze et quatorze ans - elles savent
 à peine lire et écrire (221). C’est avec amertume
qu’ Alexandre constate le retard pris par ses filles
sur sa nièce de France qui cette mème anée et avec
seulement deux ans de plus, est déjà institutrice de
deuxième  classe.Alexandre s’attriste de cette
différence, mais sa fortune ne lui permet pas
d’envoyer  ses filles  faire leur éducation en France
 comme il le souhaiterait, ni de les confier à un
des collèges réputés de la capitale ou même de
 Campos qui, à l’époque, est une ville active et
 brillante. Guilhermina d’ailleurs refuse de se
séparer de ses filles. Un autre projet, celui de
faire venir une institutrice, n’aura pas de suite.
 Les deux enfants ont cependant  passé plusiers
 années à l’école du bourg, mais de façon
discontinue puisqu’elles ne la fréquentaient
que lorsqu’elles allaient passer quelque temps
 chez leur grand-mère. On sait d’ailleurs que
les habitudes brésiliennes dans le domaine
de l’enseignement étaient peu rigoureuses
et plus encore pour les filles. Guilhermina
comme Joana ne devaient pas recevoir de
leur  entourage brésilien une grande incitation
 ni beaucoup d’encouragement autravail  
intellectuel .


Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au 
Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa 
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.103.


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