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segunda-feira, 18 de abril de 2016

A VIDA NA FAZENDA.

ESPOSA DE ALEXANDRE E FILHAS.
ELA,UMA MULHER ALÉM DO TEMPO.



















Guilhermina est active, courageuse, décidée. 
Elle n’a que dix-neuf ans quand apparaît la 
maladie d’Alexandre ; mère de deux jeunes 
 enfants, elle doit assumer de lourdes responsabilités.         Contrairement à ce qui se passe souvent dans les grandes
fazendas où un personnel nombreux décharge de 
tout travail la maitresse de maison qui reste 
indolemment couchée dans un hamac ou s’occupe
 à des riens avec ses mucamas (220), Guilhermina
 participe aux tâches quotidiennes. Elle lave le menu
 linge, coud à la machine Ad’autrès moments on 
peut l’imaginer s’affairant pour recevoir les ouvriers
 qui viennent aider à la cueillette du café. Elle doit 
alors veiller au logement et à la nourriture d’une 
cinquentaine de personnes. L’épouse d’Alexandre 
se rend au village pour acheter les fournitures 
nécessaires à cet afflux de personnel. Il ne semble
 pas d’ailleurs que les femmes de São Joaquim aient
 été confinées dans la fazenda. Ce n’est pas la 
 réclusion à l’orientale dont le Brésil du XIXe siècle
 offre de nombreux exemples. Guilhermina se rend
 assez souvent à S. Antonio do Carangola pour rendre
 visite à sa mère ou faire des emplettes Elle participe
 à la vie sociale bien que son mari ne puisse pas 
l’accom pagner (mariages.baptemes, processions,
 inaugurations d’édifices . . .).
Nous pouvons supposer que Guieta et Joana euren
 une enfance très proche de   celle des enfants élevés
 dans une fazenda. Elles jouent aussi bien avec les 
filles de la cuisinière que les fils de l’administrateur ;
 elles montent à cheval dès leur plus jeune âge.De 
menus faits de leur existence rappellent des détails
 retenus par Lins do Rego ou Graciliano Ramos et 
bien d’autres qui ont comté l’enfance dans l’intérieur
 du Brésil ; Elles aussi, ont leur mouton pour jouer ; 
elles aiment à croquer tous ces fruits au nom musical
 qu’elles trouvent dans le verger paternel ; elles 
participent aux processions et habillées en anges 
jettent des pétales de fleurs sur le passage du 
 Saint-Sacrement. Elles aident aussi parfois aux 
 travaux domestiques aux côtés de leur mère ; 
plus tard, elles aideront leur père


Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au 
Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa 

correspondance bresilienne (1862-1901)-p.102.

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