ESPOSA DE ALEXANDRE E FILHAS.
ELA,UMA MULHER ALÉM DO TEMPO. Guilhermina est active, courageuse, décidée. Elle n’a que dix-neuf ans quand apparaît la maladie d’Alexandre ; mère de deux jeunes enfants, elle doit assumer de lourdes responsabilités. Contrairement à ce qui se passe souvent dans les grandes fazendas où un personnel nombreux décharge de tout travail la maitresse de maison qui reste indolemment couchée dans un hamac ou s’occupe à des riens avec ses mucamas (220), Guilhermina participe aux tâches quotidiennes. Elle lave le menu linge, coud à la machine Ad’autrès moments on peut l’imaginer s’affairant pour recevoir les ouvriers qui viennent aider à la cueillette du café. Elle doit alors veiller au logement et à la nourriture d’une cinquentaine de personnes. L’épouse d’Alexandre se rend au village pour acheter les fournitures nécessaires à cet afflux de personnel. Il ne semble pas d’ailleurs que les femmes de São Joaquim aient été confinées dans la fazenda. Ce n’est pas la réclusion à l’orientale dont le Brésil du XIXe siècle offre de nombreux exemples. Guilhermina se rend assez souvent à S. Antonio do Carangola pour rendre visite à sa mère ou faire des emplettes Elle participe à la vie sociale bien que son mari ne puisse pas l’accom pagner (mariages.baptemes, processions, inaugurations d’édifices . . .).
Nous
pouvons supposer que Guieta et Joana euren
une enfance très proche de celle des enfants élevés dans une fazenda. Elles jouent aussi bien avec les filles de la cuisinière que les fils de l’administrateur ; elles montent à cheval dès leur plus jeune âge.De menus faits de leur existence rappellent des détails retenus par Lins do Rego ou Graciliano Ramos et bien d’autres qui ont comté l’enfance dans l’intérieur du Brésil ; Elles aussi, ont leur mouton pour jouer ; elles aiment à croquer tous ces fruits au nom musical qu’elles trouvent dans le verger paternel ; elles participent aux processions et habillées en anges jettent des pétales de fleurs sur le passage du Saint-Sacrement. Elles aident aussi parfois aux travaux domestiques aux côtés de leur mère ; plus tard, elles aideront leur père
Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au
Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa
correspondance bresilienne (1862-1901)-p.102.
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A influência de Bréthel,em Dario,se fazia sentir apesar de não terem quase convivido.Só com os reflexos de um bisavô tão especial.
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segunda-feira, 18 de abril de 2016
A VIDA NA FAZENDA.
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