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terça-feira, 12 de abril de 2016

UM TEMPO PARECIDO HÁ 139-1877













AS TEMPESTADES, NO CARANGOLA.
INVERNO QUASE DESCONHECIDO.

Cependant il n'y a pas chez tous les habitants de S. Joaquim 
le même goût esthétique pour l’orage et Bréthel le remarque
avec malice : un orage épouvantable se déchaine sur notre 
vallée. Les gens de la maison prient. Si l’orage continu, tout
 mon monde va se réfugier dans ma chambre, alors je lui ferai
 un cours humoristique sur l’électricité. Boum, boum, oum, 
oum, cela va bien. Un éclair formidable, un coup de foudre 
aussitôt, le tonnerre tombe, il grêle, on prie toujour; mais les 
voix tremblotent (210). La tempête n’a d’ailleurs pas toujours
 été inoffensive. En 1877, par exemple, le vent enlève une 
partie de la toiture (211).Les trop fortes chaleurs peuvent 
causer des catastrophes et le fazendeiro s’en. inquiète à
 l’avance. Il craint le soleil de décembre et de janvier à 
l’époque de la formation des épis'(212), car si la température
 est trop élevée il y aura plus de paille que de grain. En 1877,
 la récolte souffrit d’un excès d’eau suivi d’une longue sécheresse.
Nous mangerorons cette année une des sept vaches maigres de 
l’Egypte, très peu de mais, très peu de café, pas d’haricots, pas
 de riz (213).Malgré ces violences, Alexandre s’accomode assez
 bien de ce climat où l’hiver est pour ainsi dire inconnu. Il ne se
 plaindra qu’à deux reprises des températures plus basses d’un 
mois d’avril et d’un mois de juin qui l’obligeront à installer pour
 quelque temps un braseiro dans a chambre (214). Il en profite 
pour se moquer de ce rudimentaire moyen de chauffage tout à 
fait propre à l’asphyxier, mais dont il ne peut se passer car le 
froid avive ses douleurs. C’est dans ce semi-paradis que la 
famille Bréthel va vivre réunie durant: plus d’un quart de siècle.

Alexandre Brethel Pharmacien et Planteur au Carangola -Françoise Massa-Recherche sur sa correspondance bresilienne (1862-1901)


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